Résultats faisant exception à la seconde loi de Mendel (Spé)
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Résultats faisant exception à la seconde loi de Mendel (Spé)
Bonjour à tous.
Je suis en Terminal Scientifique, spécialité Svt et je rencontre un gros problème avec un exercice de la théorie chromosomique de l'hérédité.
Voici l'énoncé...
En 1905, Bateson, Punnett et Saunders croisent deux lignées pures de pois de senteur différant par la couleur des fleurs et la forme des grains de pollen.
Le parent P1 a des fleurs pourpres et des grains de pollen allongés, le parent P2 des fleurs rouges et des grains de pollen ronds; tous les plants F1 produits par le croisement P1 x P2 ont des fleurs pourpres et des grains de pollen allongés.
Les phénotypes des plants F2 issus du croisement F1 x F1 sont en proportions inattendues:
- plants à fleurs pourpres et grains de pollen allongés : 284;
- plants à fleurs pourpres et grains de pollen ronds : 21;
- plants à fleurs rouges et grains de pollen allongés : 21;
-plants à fleurs rouges et grains de pollen ronds : 55.
Ces trois généticiens pensent alors que la ségrégation indépendante ne peut pas se faire à cause d'un "couplage physique" entre les gènes dominants d'un part et les gènes récessifs d'autre part. Cependant, ils ne fournissent aucune explication de ce couplage.
Question 1 : Quels sont les caractères dominants et récessifs? D'après la seconde loi de Mendel, quels auraient dû être les effectifs des différents phénotypes en F2? Justifiez.
Question 2 : Comment appelle-t-on maintenant ce "couplage physique" entre des gènes? A l'aide des schémas, expliquez l'origine des phénotypes fleurs pourpres à grains ronds et fleurs rouge à grains allongés.
En effet, je n'ai pas très bien compris ce chapitre et j'ai de grosses difficultés à comprendre les expériences, les résultats et les lois qui se présentent ici.
J'espère que vous pouvez m'aider.
Cordialement, Kikou.
Je suis en Terminal Scientifique, spécialité Svt et je rencontre un gros problème avec un exercice de la théorie chromosomique de l'hérédité.
Voici l'énoncé...
En 1905, Bateson, Punnett et Saunders croisent deux lignées pures de pois de senteur différant par la couleur des fleurs et la forme des grains de pollen.
Le parent P1 a des fleurs pourpres et des grains de pollen allongés, le parent P2 des fleurs rouges et des grains de pollen ronds; tous les plants F1 produits par le croisement P1 x P2 ont des fleurs pourpres et des grains de pollen allongés.
Les phénotypes des plants F2 issus du croisement F1 x F1 sont en proportions inattendues:
- plants à fleurs pourpres et grains de pollen allongés : 284;
- plants à fleurs pourpres et grains de pollen ronds : 21;
- plants à fleurs rouges et grains de pollen allongés : 21;
-plants à fleurs rouges et grains de pollen ronds : 55.
Ces trois généticiens pensent alors que la ségrégation indépendante ne peut pas se faire à cause d'un "couplage physique" entre les gènes dominants d'un part et les gènes récessifs d'autre part. Cependant, ils ne fournissent aucune explication de ce couplage.
Question 1 : Quels sont les caractères dominants et récessifs? D'après la seconde loi de Mendel, quels auraient dû être les effectifs des différents phénotypes en F2? Justifiez.
Question 2 : Comment appelle-t-on maintenant ce "couplage physique" entre des gènes? A l'aide des schémas, expliquez l'origine des phénotypes fleurs pourpres à grains ronds et fleurs rouge à grains allongés.
En effet, je n'ai pas très bien compris ce chapitre et j'ai de grosses difficultés à comprendre les expériences, les résultats et les lois qui se présentent ici.
J'espère que vous pouvez m'aider.
Cordialement, Kikou.
Kikou76- Messages : 4
Date d'inscription : 10/09/2010
Re: Résultats faisant exception à la seconde loi de Mendel (Spé)
En F1, tous les pois sont pourpres à grains allongés. Cela montre que les allèles dominants sont "pourpre" (P) et "allongé" (A).
A partir de là, on raisonne selon Mendel : les deux caractères sont sur deux paires de chromosomes et se transmettent indépendamment. On part donc du principe que les parents ont le génotype P//P - A//A pour P1 et rg//rg - r//r pour P2 (rg = rouge et r = rond). La F1 a donc pour génotype P//rg - A//r. Les / symbolisent les chromosomes.
Les individus de la F1 sont donc sensés produire les gamètes suivants : P/ - A/, P/ - r, rg/ - A/, rg/ - r/. Il suffit ensuite de faire un tableau de croisement et on obtient :
-pourpres à grains allongés : 10 / 16.
-pourpres à grains ronds : 2 / 16.
-rouges à grains allongés : 3 / 16.
-rouges à grains ronds : 1 / 16.
On obtient donc 69 % d'individus qui ont le phénotype des parents de départ. Cela contredit le résultat de l'expérience : 89 % des individus ont le phénotype des parents. C'est donc la preuve que les gènes ne sont pas sur deux chromosomes de deux paires, mais sur un même chromosome : si je me souviens bien, on parle de gènes liés.
On reprend maintenant à zéro, en tenant compte du fait que les gènes sont liés. Les parents P1 et P2 ont donc le génotype P-A//P-A et rg-r//rg-r. Ils produisent les gamètes P-A/ et rg-r/, ce qui donne en F1 des individus ayant le génotype P-A//rg-r.
Ils sont sensés produire les gamètes P-A/ et rg-r/ et en F2 on doit normalement obtenir 75 % d'individus pourpres à grains allongés et 25 % d'individus rouges à grains ronds. Or ce n'est pas ce qu'on obtient : il y a des individus dits recombinants : pourpres à grains ronds et roupes à grains allongés.
Pour expliquer l'existence de ces individus recombinants, il faut supposer qu'il y a eu un échanges de gènes entre les chromosomes (un crossing over). Certains individus de F1 ont produit les gamètes P-r/ et rg-A/.
A partir de là, on raisonne selon Mendel : les deux caractères sont sur deux paires de chromosomes et se transmettent indépendamment. On part donc du principe que les parents ont le génotype P//P - A//A pour P1 et rg//rg - r//r pour P2 (rg = rouge et r = rond). La F1 a donc pour génotype P//rg - A//r. Les / symbolisent les chromosomes.
Les individus de la F1 sont donc sensés produire les gamètes suivants : P/ - A/, P/ - r, rg/ - A/, rg/ - r/. Il suffit ensuite de faire un tableau de croisement et on obtient :
-pourpres à grains allongés : 10 / 16.
-pourpres à grains ronds : 2 / 16.
-rouges à grains allongés : 3 / 16.
-rouges à grains ronds : 1 / 16.
On obtient donc 69 % d'individus qui ont le phénotype des parents de départ. Cela contredit le résultat de l'expérience : 89 % des individus ont le phénotype des parents. C'est donc la preuve que les gènes ne sont pas sur deux chromosomes de deux paires, mais sur un même chromosome : si je me souviens bien, on parle de gènes liés.
On reprend maintenant à zéro, en tenant compte du fait que les gènes sont liés. Les parents P1 et P2 ont donc le génotype P-A//P-A et rg-r//rg-r. Ils produisent les gamètes P-A/ et rg-r/, ce qui donne en F1 des individus ayant le génotype P-A//rg-r.
Ils sont sensés produire les gamètes P-A/ et rg-r/ et en F2 on doit normalement obtenir 75 % d'individus pourpres à grains allongés et 25 % d'individus rouges à grains ronds. Or ce n'est pas ce qu'on obtient : il y a des individus dits recombinants : pourpres à grains ronds et roupes à grains allongés.
Pour expliquer l'existence de ces individus recombinants, il faut supposer qu'il y a eu un échanges de gènes entre les chromosomes (un crossing over). Certains individus de F1 ont produit les gamètes P-r/ et rg-A/.
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